Montana, Alberta et Stampede
Route vers Canada et Calgary : Dimanche 12 juillet
Suite à nos mésaventures à Bozeman, Montana, nous avons finalement repris la route en après-midi pour le Canada. Julien avait en tête de manger au Hooters de Helena, la capitale du Montana, mais nous ne l’avons pas trouvé et nous ne voulions pas nous attarder plus longtemps au Montana, ce dernier nous ayant déjà coûté assez cher (on a sûrement fait monter le PIB de l’état de quelques pourcents…).
Finalement nous avons passé les douanes, qui furent assez faciles je dois dire… Un douanier nous a dit bonjour et puis nous a dit bienvenue au Canada et ce fut tout. Vive la passoire canadienne. Il nous a aussi demandé si nous avions de l’alcool, et nous avons répondu que nous avions une caisse de 24, ce à quoi il nous a répondu « c’est tout?? » d’un air vraiment surpris.
Comme c’était la dernière fin de semaine du Stampede de Calgary alors les campings aux environs de Calgary étaient tous pleins, alors nous nous sommes improvisés un terrain de camping sans services (ni eau ni électricité) dans un champ de fleurs quelconques. Nous avons installé nos tentes puis nous nous sommes débouchés une petite bière à la santé des voitures qui fonctionnent. Vers 3-4h du matin, un homme dans un pick-up est venu nous demander ce que nous faisions là. Dans ma tête, cela me semblait évident, c’est pourquoi j’ai envoyé Guilaume lui parler. Il lui a expliqué qu’on était fatigués et que les campings étaient pleins. Il nous a dit qu’il n’y avait pas de problèmes et bonne nuit et tout ça…. Il aurait quand même pu nous laisser une note à la place de nous réveiller.
En tout cas, finalement, nous sommes arrivés à Calgary le lendemain matin vers 10h où nous avons mangé, puis sommes allés au Stampede de Calgary, le plus grand rodéo extérieur au monde. Nous nous sommes imprégnés de l’atmosphère cowboy de la place et nous sommes mis à parler avec un accent et à mâcher de l’herbe. Vers 11h30, il y avait un spectacle des Lost Fingers, un groupe québécois qui fait des remakes un peu jazzés des hits des années 80. Vers 1h30, nous avons assisté à un rodéo, activité barbare d’un autre temps. Des hommes avec des chapeaux de cowboy se démènent pour rester sur un cheval qui est enragé parce qu’il a des pics qui lui rentrent dans le ventre. Ou bien la capture du veau au lasso. Ou sauter sur un bébé taureau et le mettre par terre par les cornes. C’était quand même impressionnant, mais je n’ai pas réussi à embarquer autant que les gens de la place. On a quand même eu du plaisir. Il y avait aussi une sorte de marché aux puces de télé-achats. Des stands avec des charlatans qui vendent leurs trucs plus inutiles les uns que les autres (le sham-wow, une guénille qui éponge même les tapis!!, un mini-putt miniature, des couteaux qui coupent mieux, des moppes qui moppent mieux, des lectures des lignes de la main à 30$ et à 60$ (ceux à 30$ te disent que tu vas mourir un jour et ceux à 60$ te disent quand j’imagine)…
Puis ensuite route vers Red Deer pour voir la famille
Louis-Philippe